Initiative sur les soins infirmiers

Voici la situation aujourd’hui

En Suisse, les gens vivent de plus en plus longtemps.
Donc, de plus en plus de gens ont besoin de soins.
Par exemple pour soigner des maladies comme le cancer ou le diabète.

Pour soigner ces gens, il faut du personnel infirmier.
Le personnel infirmier sont tous les gens
qui travaillent dans les soins infirmiers.
Par exemple, les infirmiers, les infirmières et les soignants.
Le personnel infirmier fait un travail très important.

La Suisse manque déjà de personnel infirmier.
Le métier d’infirmier ou d’infirmière est très dur.
Et le manque de personnel infirmier est toujours plus grand.
On appelle cela une crise infirmière.
On dit que la crise infirmière va empirer ces prochaines années.

La Confédération et les cantons ont déjà fait des choses
pour rendre les métiers du personnel infirmier.
Et motiver plus de gens à travailler
dans les métiers du personnel infirmier.

Pour l’instant, la Confédération et les cantons ont pris 3 décisions :

1. Le personnel infirmier peut prendre plus de décisions.

Cela veut dire que :
Avant 2020, le personnel infirmier devait toujours demander
l’avis du médecin pour prendre une décision.
Le personnel infirmier ne pouvait pas décider seul.
Maintenant, le personnel infirmier peut décider seul
pour certaines choses.
Par exemple pour les consultations.

2. Masterplan Formation

La Confédération et les cantons ont fait un plan de formation.
Ce plan rend les métiers du personnel infirmier plus intéressants.
Grâce à ce plan, plus de gens ont fait des études
dans les soins infirmiers.

3. Faire de la publicité pour les métiers des soins infirmiers

La Confédération et les cantons font donc de la publicité
pour les métiers des soins infirmiers.
Comme cela,

• les gens restent dans ce métier.
• plus de gens se forment dans les soins infirmiers.
• des soignants qui étaient partis faire un autre métier
  reviennent à leur métier de soignant.

L’Association suisse des professionnels en soins infirmiers
a déposé une initiative.
Le nom court pour cette association est ASI.

C’est pour cela que nous votons sur l’initiative sur les soins infirmiers
le 28 novembre 2021.

Voici le lien d’une vidéo de la Confédération
qui explique l’initiative sur les soins infirmiers.
Regarder la vidéo

Voici le lien d’une vidéo de la Confédération en langue des signes :
Regarder la vidéo

Voici le lien d’une vidéo d’easyvote.
Regarder la vidéo

Voici le sujet du vote

Dans l’initiative, l’ASI demande 6 choses :

1. Tout le monde doit recevoir de très bons soins.

La Confédération et les cantons doivent contrôler cela.

2. La Confédération et les cantons doivent faire plus de choses
pour éviter la crise infirmière.

Ils doivent :

• encourager les études pour devenir soignant
• améliorer les conditions de travail des soignants
  par exemple en mettant des règles pour les salaires, pour les horaires, pour que les soignants puissent travailler et avoir du temps pour leur famille.

3. Le métier de soignant doit devenir plus intéressant.

Plus de gens doivent avoir envie d’apprendre le métier de soignant.
La Confédération doit faire des choses pour cela.

4. La Confédération doit fixer un prix plus haut pour les services de soins.

Comme cela, l’hôpital pourra partager le travail
entre plus de soignants.

5. La Confédération doit mettre des règles pour que les soignants puissent évoluer dans leur métier.

Si les soignants peuvent évoluer,
ils resteront plus longtemps dans leur métier.

6. Les soignants doivent avoir le droit de facturer certains services aux assurances maladie.

Aujourd’hui, c’est le médecin qui doit prescrire un service.
Et seulement après, les soignants peuvent facturer le service.

Qu’est-ce qui change si on vote OUI à l’initiative ?

Avec l’initiative, il y aura un nouvel article dans la loi.
Cet article de loi dira ceci :

La Confédération et les cantons doivent :

• Proposer de très bons soins infirmiers.
• Former assez de soignants.
• Mettre des règles pour les conditions de travail.
  Ces nouvelles conditions de travail sont valables
  dans toute la Suisse.
• Prendre des décisions pour que les soignants puissent :
  – continuer leurs études
  – prendre plus de décisions
  – facturer eux-mêmes les assurances maladie

Contre-projet du Conseil fédéral et du Parlement

Le Conseil fédéral et le Parlement disent que l’initiative va trop loin.
Ils proposent autre chose.
Cela s’appelle un contre-projet.

Que veut le contre-projet ?
Le Conseil fédéral et le Parlement disent :

1. Nous avons déjà pris des décisions d’aide.

Ces mesures renforcent les métiers des soins infirmiers.
D’autres mesures sont encore prévues.

2. Nous donnerons déjà de l’argent.

Dans les 8 prochaines années,
la Confédération va donner 1 milliard de francs
pour la formation des soignants.

3. Nous donnerons le droit aux soignants de faire des factures.

Les soignants auront le droit de facturer eux-mêmes
les assurances maladie pour certains services.
Cela s’appelle la facturation directe.
Mais il faut quand même contrôler les factures
pour que les coûts de la santé n’augmentent pas.
Comme cela, les primes des assurances maladie
n’augmenteront pas.

Qu’est-ce qui change si on vote NON à l’initiative ?

Le contre-projet du Conseil fédéral et du Parlement
est automatiquement mis en place.

POUR – Qui est pour l’initiative ?

Le comité d’initiative dit OUI à l’initiative.
Le comité d’initiative est pour l’initiative parce que :

1. La Suisse doit faire quelque chose pour résoudre la crise des soins infirmiers.

La Suisse n’a pas assez de personnel infirmier.
Trop de soignants changent de métier.
La Suisse doit donc former plus de soignants.

2. Les soignants ont besoin de meilleures conditions de travail.

Comme cela, les soignants resteront plus longtemps
dans leur métier.
Par exemple, les soignants ont besoin de :

• Plus de gens par équipe.
• Meilleurs horaires de travail.
• Plus de formations en emploi.
• Des salaires plus hauts.

3. La Suisse doit assurer de très bons soins.

La Suisse a besoin de soignants bien formés.
Et il faut assez de soignants.
C’est seulement dans ces conditions
qu’on peut proposer de très bons soins.

4. Le contre-projet ne va pas assez loin.

Le contre-projet encourage la formation.
Cela ne sert à rien.
Cela n’encourage pas les soignants à rester dans leur métier.
Dans le contre-projet, il n’y a rien pour assurer de bons soins.
Il n’y a rien non plus pour améliorer les conditions de travail.

Voici le site du comité d’initiative :
Aller au site

CONTRE – Qui est contre l’initiative ?

Le Conseil fédéral et le Parlement disent NON à l’initiative.
Le Conseil fédéral et le Parlement sont contre l’initiative parce que :

1. Le contre-projet est efficace plus rapsidement.

Le contre-projet renforce la formation en soins infirmiers
avec 1 milliard de francs.
Comme cela, la Suisse renforce la formation rapidement.
On peut ouvrir plus rapidement d’autres lieux de formation.
Et on peut renforcer la formation en emploi.
Le contre-projet et l’initiative ont les mêmes buts.
Si on vote oui, le contre-projet est annulé.
Le Conseil fédéral et le Parlement doivent faire une nouvelle loi.
Cela prend plus de temps.

2. Le contre-projet propose de bonnes conditions de travail et des salaires équitables.

La profession de soignant doit donner envie.
Pour cela, il faut des bonnes conditions de travail
et des bons salaires.
Ceux qui connaissent le mieux ce sujet sont :

• les hôpitaux
• les EMS
• les organisations Spitex.

C’est eux qui décident :

• des règles
• des conditions de travail
• des salaires.

Cela doit rester comme ça.
La Confédération n’a pas besoin de rajouter des règles.

3. Pas de traitement spécial pour une sorte de métier

Les soins infirmiers sont importants
dans les soins médicaux de base.
Il y a déjà une loi pour les soins médicaux de base.
Si on met une loi spéciale pour les soignants,
Cela veut dire que les soignants ont un traitement spécial.
Les autres métiers n’ont pas de traitement spécial.
Cela n’est pas juste.

4. Le contre-projet veut contrôler la facturation directe

Le contre-projet veut la même chose que l’initiative
pour la facturation.
Les soignants peuvent facturer directement
les assurances maladie pour certains services.
Le contre-projet demande des contrôles en plus.
Il faut faire des contrôles.
Comme cela les coûts de la santé n’augmentent pas.
Comme cela les primes n’augmentent pas non plus.